Bien choisir sa tente de randonnée et trekking, le guide

Besoin de prendre l’air 💨, envie de mal dormir et d’une microaventure ? Une bonne dose de randonnée et une nuit sous les étoiles va vous requinquer ! Tata Simone vous explique comment choisir votre tente, pour quel genre de randonnée et quelles sont les formes à privilégier… On vous donne toutes les clés pour prévoir l’utilisation de votre tente en fonction de vos envies, de votre condition physique et de votre budget, mais on vous file aussi pleins de conseils sympatoch.

• Pour commencer
• Pas le time ? En bref, quelle tente choisir ?
• Les types de tente
• Anatomie d’une tente de randonnée
• Choisir sa tente de randonnée
• Tester et user votre tente
• Les derniers conseils de tata Simone

📸 Couverture : Clara Ferrand de Wildroad

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Pour commencer

Pour la faire rapid’, avant de réaliser l’achat de votre tente, vous devez vous interroger sur :

• Les conditions météorologiques lors de votre micro-aventure : allez-vous marcher sur sentiers humides, venteux, neigeux, ou encore ensoleillés et chauds ? Renseignez-vous.
• Le paysage et le dénivelé sont aussi déterminants : allez-vous randonner plutôt en plaine ou en montagne, en forêt ? Sur quel type de sentiers… ?
• La durée du trek a aussi certaines conséquences sur l’achat de votre tente. Vous n’allez pas avoir la même tente et surtout pas le même confort si vous y dormez une nuit ou plusieurs.
• La capacité et le poids de votre tente si vous partez en itinérance sur plusieurs jours : suis-je capable de partir avec une tente lourde ou faut-il que j’opte pour un modèle plus léger ? Comment se répartir le matériel ?
• Le prix de votre tente : quel budget comptez-vous allouer à l’achat de votre tente ? Du coup, quels sont pour vous les critères dominants ? Poids, confort ?

Tout cela vous permettra de déterminer The tente idéale. Evidemment, il vous faut choisir une tente en fonction de vos besoins les plus fréquents, ne vous encombrez pas de plusieurs modèles. Il est clair que votre condition physique conditionne votre achat : si vous êtes en bonne forme, vous pourrez sans doute vous permettre une tente plus lourde et plus confortable.

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Pas le time ? En bref, quelle tente choisir ?

Concrètement, sur quels critères faut-il baser votre achat ? Simone est claire sur ce point : la durée de vos futurs séjours, les conditions climatiques et le dénivelé, la période de l’année, le budget, le poids, le confort et la forme de votre tente (on vous en dit plus un peu plus bas).

Pour une seule nuit

En montagne ou en plaine, vous pouvez vous permettre une tente plus lourde et plus confortable, voire une fameuse tente 2 secondes si vous êtes au moins deux pour le portage du matos. Choisissez plutôt un modèle en tunnel, plus confortable que sa concurrente autoportante et soyez à peu près sûrs des conditions météorologiques, même si la nature et surtout la montagne nous réservent quelques surprises. Dans tous les cas, emportez une tente avec un tapis de sol qui remonte suffisamment haut pour vous isoler au cas où vous vous prendriez une méchante averse. Autre point essentiel : ne dépassez pas les 3 kg en termes de poids, ca commence à vraiment faire lourd après quelques kilomètres.

Pour un séjour de plusieurs jours en moyenne montagne

Pour une itinérance de quelques jours avec un dénivelé moyen ou important, dirigez-vous plutôt vers une tente de randonnée autoportante. Comme vous le savez, la météo changeante en montagne nécessite une tente résistante aux intempéries, donc assez isolante, avec un tapis de sol qui remonte suffisamment haut et un grand abside.

Choisissez une tente la plus légère possible selon un équilibrage confort/poids/prix. En bref, une tente de 2 kg ou moins, c’est parfait ! Privilégiez une tente avec abside important, au cas où vous devriez cuisinez à l’intérieur. 🏕

Si vous marchez avec vos enfants, on vous conseille clairement un modèle avec un espace de vie plus grand. Privilégiez une tente autoportante avec porte latérale et un grand espace d’abside, voire un double espace d’abside. 👨‍👩‍👧‍👦

Cas spécifiques

• La tente d’alpinisme est utile si vous marchez dans des conditions extrêmes de haute montagne, pour des séjours de type tour du Mont-blanc voire pour des nuits dans la neige (grrrr), ou dans les pays scandinaves – en dehors de l’été.
• La tente de camping peut être un bon compromis si vous revenez au point de départ et que vous dormez dans un vrai camping pour plusieurs nuits. Sinon, elle est à proscrire car trop lourde et encombrante.

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Les types de tente

Il existe 3 types de tente : la tente de camping, de randonnée et celle d’alpinisme.

La tente de camping

C’est une tente familiale pour aller au camping, on s’y retrouve un peu comme à la maison. Dans cette catégorie, on retrouve aussi la tente de toit de voiture, les tipis et les tentes 2 secondes.

La tente de randonnée

C’est un modèle léger, facile à transporter, et généralement très compact. Il en existe plusieurs types en fonction de la capacité et donc du nombre de personnes qui vont y ronfler 😴 Il y a des modèles suspendus, des modèles plus confortables et enfin des modèles plus légers si vous partez pour plusieurs jours. On vous explique tout ça plus bas !

La tente d’alpinisme

C’est nécessairement une tente 4 saisons pour évoluer dans des conditions climatiques difficiles. Elle a un fort pouvoir isolant, une grande résistance aux vents, à la neige et à humidité. Si vous randonnez à plusieurs, et notamment dans les pays scandinaves, vous verrez de très grandes tentes qui ressemblent à des dômes en verres – un peu comme le Louvre, ce sont des tentes camps de base. Très isolante, c’est un grand plaisir d’y dormir.

Evidemment, dans cette article, on se focalise sur les tentes de randonnées, qui sont plus idoines pour les micro-aventures.

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Anatomie d’une tente de randonnée

1. Composition d’une toile de tente

Chaque tente de randonnée est composée de plusieurs éléments :

• L’armature est composée des arceaux et des mâts. Les arceaux sont en général en aluminum, souple et solide, en fibres de verres pour les petits budgets et les tentes familiales, mais aussi parfois en carbone pour les modèles haut de gamme. Les mâts supportent la structure et ouvrent le volume de la toile de tente. Ils sont généralement fixes et télescopiques.
• Le double-toit est une surprotection visant à isoler en cas de fortes pluies, de vents violents ou de grand froid, mais aussi de la rosée matinale qui nous fait puer des pieds.
• L’abside est l’espace devant votre tente qui vous permet de stocker les denrées et le matériel, voire de cuisiner si la météo n’est pas favorable.
• La chambre est l’espace principal où vous dormez. Elle peut être composée de de différentes entrées.
• Le tapis de sol est la toile isolante de votre tente sur le sol, qui ressemble en quelques sortes à une bâche. Elle est généralement fragile, donc n’hésitez pas a la vérifier lors de l’achat.
• Les haubans, considérés comme un accessoire, sont de longues cordelettes partant du sommet de la tente et qui permettent de planter les sardines.
• Les sardines sont également considérées comme un accessoire, et il en existe différentes formes, notamment les carrées ou en étoile – On vous explique plus bas comment les planter. Si vous dormez en tente sous la neige, privilégiez les corps morts (ski, bâtons, sacs plastiques ou tissus remplis de neige).
• Enfin, les cornières, espèce de grands piquets en métal, sont un plus pour fixer solidement la tente dans les sols mous. Choisissez les en V ou en demi-lune.

2. La tente autoportante ou tunnel

La tente autoportée ou dôme

Tenue par des arceaux croisés, elle a la particularité de tenir debout sans les sardines et les haubans. En gros, elle tient toute seule, CQFD !

Les avantages de cette tente sont nombreux : vous pouvez la déplacer vers un autre emplacement sans avoir à la démonter, facilement l’égoutter ou la sécher en la positionnant tête en bas. Mais surtout, vous pouvez vous mettre dans un endroit ou la fixation des sardines s’avère difficile (rochers, sable très fin). Elle apporte également plus d’espace de vie tout en prenant moins d’espace car elle n’a pas besoin d’être tendue.

En revanche, elle est quand même un peu lourde, avec une certaine prise au vent, et son temps d’installation est plus long que sa concurrente. Mais le pire, c’est qu’elle doit au final être accrochée avec des sardines et haubans, voire même en cas de grands vents, avec des ornières.

Les tunnels

Construite avec des arceaux indépendants, il faudra nécessairement les ancrer au sol pour que la tente tienne. Elle est légère et maniable, prend peu de place et un bon rapport poids/compacité. Résistante aux vents à condition qu’elle soit bien orientée, elle nécessite cependant une bonne surface d’haubanage, a aussi besoin d’un sol spécifique, ni trop mou, ni trop humide, ni trop sec et offre généralement peu d’espace et moins de confort.

3. Le mono ou double toit

Il existe deux types de toit pour les tentes de randonnée.

• Le mono toit ou toit simple : plus léger, certes, mais la condensation se forme facilement à l’intérieur. Il est préférable d’opter pour le mono toit si le poids est The critère essentiel car vous devrez accepter l’inconfort et la condensation. Cependant, il existe une solution très simple si vous n’avez pas peur des insectes et des courants d’air : dormir porte entrouverte !
• Le double toit, en polyester ou en polyamide, assure une meilleure ventilation, la condensation est ainsi évitée et vous êtes protégés des courants d’air.
  Enfin, en prolongement du double-toit, il existe aussi la toile à pourrir : une toile cousue et reposant au sol qui isole l’air entre la tente intérieure et le double-toit.

☝️ Il est possible de recouvrir votre tente de neige ou de sable si vous voulez l’isoler encore plus.

4. Les coutures

Il faut être extrêmement vigilants quant aux coutures, car la tente peut rapidement craquer. Vérifiez les minutieusement lors de l’achat.

Pour les plus minutieux, on vous recommande les tentes enduites pour isoler encore plus. Un produit est appliqué sur le tissu pour lui garantir son étanchéité :

• L’enduction polyuréthane permet d’appliquer des bandes thermo-soudées sur les coutures pour prévenir d’éventuelles infiltrations.
• Une enduction silicone, plus haut de gamme, plus durable mais ne permettant pas d’appliquer de bandes thermo-soudées sur les coutures. (Il est donc nécessaire d’appliquer soi-même une colle à base de silicone pour prévenir les jours qui pourraient apparaître entre deux pièces de tissus.)

5. Chambre et tapis de sol

La chambre doit être suffisamment spacieuse pour que vous y soyez à l’aise, surtout si vous randonnez dans des conditions difficiles, car vous pouvez y faire d’autres choses que simplement vous reposer. Il faut absolument trouver le bon équilibre en termes d’espace et de poids. Tata Simone vous conseille des poches latérales assez grandes mais aussi des plus petites, et surtout des crochets au plafond pour y suspendre une lampe et lire Barjavel 📖 . Si vous êtes plus que deux, privilégiez les ouvertures latérales pour éviter de réveiller tout le monde à cause de la gnôle.

Choisissez un tapis de sol qui monte haut et n’hésitez pas à utiliser une bâche pour protéger votre toile de tente des ronces, des rochers et même de l’usure normale de celle-ci.

6. Toile de tente, ventilation et aération

Le tissu de la toile de tente doit être respirant et isolant à la fois, sinon vous aurez froid et chaud en même temps !

Ce qu’on appelle “les tissus”, c’est l’ensemble de la tente sans l’armature, avec la chambre intérieure en moustiquaire pour vous laissez respirer, et le reste en tissu opaque pour vous garder au chaud.

La moustiquaire favorise la circulation d’air dans la toile de tente sans risquer de laisser passer les insectes.

Le tissu opaque est isolant lorsque les températures sont basses. Le nombre d’ouvertures sur votre toile de tente jouera un rôle crucial pour une bonne circulation de l’air, mais aussi sur le froid à l’intérieur et la luminosité.

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Choisir sa tente de randonnée

👉 On n’achète pas 50 tentes dans sa vie. Choisir sa tente est un achat qui doit faire preuve de minutie et d’examen : étudier avec précision le rapport poids/confort/prix est vital !

En randonnée, il y 3 catégories de tentes

Les tentes de rando légères : le poids est assez faible, entre 940 g pour une place et 3 kg au maximum pour 2-3 places. elles sont très compactes, généralement autour de 50×20 cm afin d’être facilement rangées et transportables. Le rapport qualité/prix ne sera pas forcément très bon, mais vous aurez un rapport poids/qualité bien supérieur.

Les tentes plus conforts pèsent entre 2,8 kg à presque 7 kg pour 3-4 places. Destinées aux randonnées en famille, vous pouvez partager le portage. Plus lourdes qu’une tente classique, elles sont plus spacieuses et confortables. Elles sont plutôt destinées aux randonneurs occasionnels qui cherchent le meilleur rapport confort/prix, sans forcément être exigeants sur le poids. Généralement, elles ne dépassent pas les 60×20 cm, elles ne sont donc pas trop encombrantes.

Les tentes suspendues pour bivouaquer dans des conditions difficiles comme des pentes, les terrains humides et rocheux… La ventilation est plus efficace et l’emplacement plus facile à trouver car il faut simplement trouver des points d’accroche. Le rapport poids/qualité/prix est relativement bon, avec un prix moyen de 180 euros pour 2. Le petit plus écologique, une marque vous propose de planter 20 arbres après que vous en ayez achetées 3.

L’isolation

Après une bonne journée de marche, on a tout simplement envie de se blottir dans son sac sous la tente, au chaud et au sec, et de ne pas être réveillé par les moustiques et autres petites araignées. C’est justement à cela que sert l’isolation, elle joue un rôle déterminant en termes de confort et donc dans l’achat de votre tente.
Pour choisir votre double toit, surtout si vous allez dans un pays pluvieux, comme les pays nordiques, prenez en considération l’Unité de mesure de Schmerber, qui détermine la quantité d’eau nécessaire par colonne d’eau sur 1 cm² avant que l’eau ne traverse le tissu. Par exemple, une tente dont l’imperméabilité est évaluée à 1 000 Schmerbers : il faudra donc 1000 mm sur 1 cm² de surface avant que l’eau ne passe au travers. C’est aujourd’hui une isolation tout à fait moyenne pour une toile de tente, un orage représentant environ 1 200 mm d’eau. Ce qui se fait de mieux aujourd’hui est aux environs de 10000 Schmerbers. On aime !
Couleurs et opacité

Pour l’opacité, privilégiez les couleurs claires en cas de mauvais temps, histoire d’avoir un minimum de lumière. Sinon, les modèles plus foncés sont plus adéquats pour l’été ensoleillé, surtout si vous partez dans un pays scandinave, car le soleil de minuit risque sérieusement de vous empêcher de dormir.

La capacité de la tente

La capacité de votre tente dépend du volume de vie, car on ne fait pas qu’y dormir. On stocke le matériel et les sacs, on lit, on mange, on se lave les dents…Si vous randonnez dans un pays où il pleut tout le temps comme le West Highland Way en Écosse, il est essentiel de garder ses affaires au sec.

L’espace peut varier en fonction de :

• la capacité intérieure et du type d’accès à la chambre, en fonction de l’emplacement de l’entrée, latérale ou frontale.
• la capacité extérieure via l’abside. Certaines tentes en possèdent deux, et c’est mieux si vous êtes nombreux, et que vous avez chacun un grand sac de 50L au moins.

☝️ Ne jamais se fier au nombre de personnes que la tente peut accueillir : vous serez serrées comme des sardines – le poisson cette fois-ci 🐟. Il faut donc trouver un équilibre entre le poids et l’espace si vous partez plusieurs jours. Mais n’oubliez pas qu’une mauvaise nuit, humide, collé à votre voisin peut compromettre votre randonnée.

Les accessoires

Il existe un grand nombre d’accessoires de tente, et ils sont tous très utiles. Il y a par exemple le sac à tente pour la ranger, la bâche à placer en dessous pour vous isoler du sol, mais aussi une ribambelle d’autres accessoires comme les kits de réparation, les lampes, les sardines, cornières, maillets, oeillets, tendeurs…

👉 Honnêtement, on vous recommande chaudement d’avoir un kit de réparation, des lampes, des sardines et des cornières… Faites confiance à tata Simone !

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Tester et user votre tente

Voici une liste de randonnées au format week-end, idéales pour tester votre tente avant une grande aventure de fifous.

• L’Échappée verte, à 40 min de Paris en pass Navigo, cette petite rando vous permet de vous échapper du tumulte de la grande ville, pour un grand bol d’air frais. Au menu, les rochers du Cuvier ou les célèbres gorges d’Apremont pour arriver dans les hauteurs de la forêt de Fontainebleau.
• La Grande Traversée de l’Epte, un mini trek de deux jours au départ de Paris avec rando et canoë, qui vous fait traverser 3 départements. On vous en dit pas plus, cliquez !
• La Vexin Express, du dénivelé à proximité de Paris, vous y croyez ? Entre les vaches, les champs, les petits coins verdoyants tout l’année. C’est top top top !
• La Diagonale de Bleau vous croyez tout connaître de la forêt de Fontainebleau, FAUX ! Il y a encore de nombreux trésors à découvrir.
• La Côte d’Opale, au départ de Paris ou de Lille, allez faire un tour là haut. Vous y mangerez des huîtres, des moules, des tartes au maroilles puis terminerez par une petite balade médiévale digestive, au calme.
• La Côte de Jade, de Nantes ou Marseille, l’itinéraire oscille entre marais, sentiers douaniers avec falaises, criques et petits villages.
• Le Tour de la Sainte Victoire, au départ de Marseille ou Lyon, du bonheur 100% pur beurre, du Sud avec les grillons, le lac Zola et on en passe…
• Vers le Petit Ballon, de Strasbourg, vous pourrez enfin dire “Non, les Vosges, ce n’est pas nul !” Le sentier de la Roche et les fermes-auberges qui fleurent bon le terroir vous le prouveront.

Et histoire de bien bien poncer votre tente, on a aussi pensé à ça :

• Le GR20, vous voulez souffrir sur du gros dénivelé ? Trous d’eau, cochons sauvages, de la Pietra, du gâteau à la châtaigne et surtout surtout, de la liqueur de myrte…
• Le Tour des Ecrins, le sentier du GR54 va vous permettre de dévaler les plus beaux chemins des Alpes du Sud. Hameaux à couper le souffle, torrents, vallées verdoyantes, sommets et monts en tout genre, un beau programme pour repartir avec de très beaux souvenirs.
• Le Chemin de Stevenson, cette itinéraire légendaire vous mène du Massif Central aux Cévennes en passant par les régions du Velay, du Gévaudan et du Mont Lozère. Un peu mort mais authentique !
• Le Sentier Cathare relie la mer Méditerranée à Foix. Des corbières maritimes aux Pyrénées Ariégeoises, c’est 190km de paysages variés: de la plaine, du désert, des coteaux, de la forêt et des landes, la mer et la montagne.
• La Traversée du Vercors, la découverte du célèbre massif du Vercors, ça vous dit ? Une belle immersion en pleine nature au coeur du territoire, des villages et autres paysages remarquables de cette belle région.
• La Traversée de la Chartreuse, certains la boivent, d’autres la traversent. Cette randonnée aux petits oignons vous propose le défi un peu fou de partir de la gare de Chambéry pour arriver à Grenoble et entre temps, de regarder les petits chamois et autres animaux qui gambadent paisiblement.

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Les derniers conseils de tata Simone

Malgré notre roman fleuve ci-dessus, il nous reste encore quelques tips à vous filer.

• Le temps de montage est un faux débat, une fois que vous saurez la monter, la question ne se pose plus. Faites un petit test avant de partir, dans votre jardin ou même à l’intérieur. Certaines marques ont mis en place des codes couleurs au niveau des fourreaux pour vous aider à mieux les monter si cela peut vous rassurer.
• Laissez toujours sécher la tente avant de la replier et de la remettre dans votre sac. Pour faire sécher votre tente rapidement, placez là au vent, orientée de sorte à créer un courant d’air, ouvrez toutes les ouvertures. Vous pouvez aussi la retourner et la secouer, voire la suspendre à un arbre. N’hésitez pas à retirer votre double-toit si vous en avez un.
• Pour planter votre tente sur un terrain sec, vous pouvez mouillez un peu la terre ou encore mettre des gros rochers pour tendre les haubans. Le mieux reste de trouver un endroit où creuser un peu jusqu’à trouver une terre un peu plus humide.
• Placez la tente au milieu de votre sac au plus près de votre dos pour répartir le poids, surtout si elle est lourde. Les tentes légères sont pratiques mais n’ont pas forcément une durée de vie à la hauteur de leur prix, et l’espace de vie y est souvent restreint.
• Les aérations sont extrêmement importantes : il faut absolument maintenir une ventilation constante pour éviter l’intoxication au CO2, surtout à très haute altitude.

Pour finir, le point sardines :

Ne plantez jamais la sardine à 90 degrés par rapport au sol, car la tension qu’exercent les haubans est trop importante, ce qui va finir par arracher la sardine. Idem, si vous la plantez à 10 degrés, elle sera arrachée du sol. Essayez de la planter entièrement jusqu’à la tête. Il vaut mieux la planter à environ 45 degrés, et dans un équilibre des forces, car les forces exercées par le hauban et par la sardine doivent être en opposition.

👉 Le petit plus, on ajoute ensuite un caillou sur le fil juste à côté de la tête pour tendre la ficelle au maximum et renforcer la résistance exercée sur le hauban, ce qui va sécuriser l’ancrage. Si ce n’est toujours pas clair, jetez un coup d’oeil sur cette vidéo.

Enfin, si une sardine est tordue, essayez de la redresser et plantez la correctement comme dit plus haut. Sinon, prenez une autre sardine – oui, on sait, vous vous en doutiez.

Vous cherchez plus de conseils randonnée ? N’hésitez pas à consulter nos articles sur les cartes de randonnée, le choix des chaussures, ou encore du sac, ou comment faire pour dormir sans se ruiner.

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