Jonathan Jimenez travaille la semaine en tant qu’analyste d’investissement à Paris, mais le week-end il se transforme en “Jonk”, un photographe globetrotteur qui utilise son appareil photo pour explorer des coins de nature oubliés par l’Homme 🌿🏤🌱
Depuis l’adolescence, Jonathan Jimenez mène une double vie, formé avec des graffeurs à Barcelone, il adopte à l’âge de 17 ans le surnom sous lequel il travaille encore aujourd’hui : Jonk.
“J’ai d’abord cherché des graffitis dans les rues, mais ensuite j’ai commencé à chercher des graffitis cachés, je suis donc allé dans des endroits abandonnés.” confit-il.
La fascination de Jonk pour la culture graffiti l’a ensuite conduit à découvrir le monde de l’exploration urbaine ou UrbEx pour les initiés. C’est donc tout naturellement que appareil photo en main, il commença par passer son temps libre à rôder sur les toits, les métros et dans les quartiers abandonnés de Paris 🇫🇷. Puis, à passer des journées entières sous terre, en suivant le vaste réseau de catacombes de la ville. Finalement, sa carrière lui a permis de voyager encore plus loin : dans les ruines urbaines de la Croatie 🇭🇷 à Cuba 🇨🇺 en passant par Tchernobyl en Ukraine 🇺🇦 Voyez plutôt en faisant défiler les photos… 😉
Pour son premier livre, Jonk a décidé de se concentrer sur des images de bâtiments abandonnés qui ploient face au monde de la nature alors qu’ils étaient initialement supposée en être tenue à l’écart. Les photographies de Naturalia: Reclaimed by Nature ont été prises dans plus de 30 pays sur quatre continents.
“Il est poétique, voire magique, de voir la nature reprendre ce qui était la sienne“,
explique Jonk.
“Réintégration à travers les vitres brisées, les fissures sur les murs, les espaces construits par l’homme, puis négligés.” Jonk
Le livre, publié ce mois-ci par Carpet Bombing Culture, présente une introduction de l’historien et archéologue français Alain Schnapp, qui décrit les photographies de Jonk comme “un long voyage entre mémoire et oubli, ruines et végétation, modernité et antiquité“.
Jonk travaille déjà sur son prochain projet de livre, qui présentera des monuments soviétiques abandonnés qu’il a découverts dispersés à travers l’Europe de l’Est. Comme les images de Naturalia, ces photographies seront dépourvues de sujets humains – un choix délibéré. “Certaines personnes aiment mettre des modèles devant ces scènes, mais ce n’est pas mon truc“, dit le photographe.
“Je veux juste que les gens voient les lieux, l’esprit à l’intérieur d’eux ”
Une phrase à méditer durant vos prochaines balades 😌💭